La SVA site de Trémorel

On y abat surtout des bovins mais également des porcs. A l’époque, c’est un essor pour la commune, qui permet aux habitants mais aussi ceux des environs souvent agriculteurs d’avoir un revenu en tant que salarié. Les femmes pouvaient travailler à la ferme tandis que les hommes devenaient ouvriers. Aujourd’hui, la SVA  exporte ses marchandises en France et à l’internationale, elle emplois environs 360 personnes. En effet, c’est plusieurs familles Trémoréloises et des environs qui chaque jours vont y travailler.

C’est un atout considérable dans la vie communale: nouveaux patronyme, nouveaux consommateurs, mixité de population, nouveaux moyens pour la collectivité.

 » Le petit abattoir local initialement localisé Rue Fontaine St Germain dans le bourg de Trémorel était propriété de la famille Guérin, artisans bouchers.

Très vite, animés par l’envie d’entreprendre les frères Guérin, pionniers pour l’époque, ont voulu donner un nouvel élan à leur entreprise familiale. Rapidement l’outil de travail dans le bourg s’est avéré sous dimensionné pour répondre à la demande d’abattage d’animaux. La nouvelle structure s’est installée sur la zone des Gaboriaux. 

Ce fut pour la commune facteur d’essor considérable: de modestes paysans (au sens noble du terme) trouvaient soudain un complément de revenus salariés. Ils poursuivaient cependant leur activité agricole (Mme à la ferme, Mr à l’usine). Ce fut pour les locaux et la commune à l’époque facteur d’ascenseur social. Au-delà de ce phénomène, une population venue des alentours  (100 kms à la ronde) a migré pour vers cette structure proposant

des revenus salariés. La migration économique et humaine a profondément modifié la vie locale, nouvelles familles, nouveaux patronymes, nouveaux consommateurs, mixité de population, nouveaux moyens pour la collectivité et les collectivités locales.